Compte-rendu détaillé de la
Diagonale de France n°15124

HENDAYE – MENTON

Réalisée par Gilles BARBIEUX du 31 Août au 03 Septembre 2015

Il est 21h00, il fait nuit. J’ai un peu plus de deux heures de retard sur mes prévisions. Après un bref échange avec Joël LAMBERT, je prends la décision de rouler toute la nuit pour rejoindre MENTON sans faire étape à DRAGUIGNAN. J’annonce cette nouvelle à Maryline qui ne semble pas enchantée, mais je n’ai pas d’autre choix si je veux franchir la ligne d’arrivée dans les délais sans trop me précipiter. Après un bon repas dans une brasserie du centre-ville, tenue par un bruxellois prénommé Eddy (ça ne s’invente pas) je m’habille pour la nuit. Il est 22h45 lorsque je quitte la capitale de la Dracénie. La nuit est longue et fraîche et la circulation calme.

La première partie de la D562 ressemble à un grand huit jusqu’à hauteur de FAYENCE, ensuite c’est un peu plus tranquille jusqu’au passage sur la Siagne qui annonce l’interminable montée vers GRASSE. Juste après le pont, dans le début de la côte, ma lampe frontale éclaire un petit groupe de sangliers longeant la rivière. Il est 02h45 quand je traverse le centre-ville de GRASSE sans pouvoir apprécier cette ville, tant la nuit est noire. La fatigue se fait sentir les 20km séparant GRASSE de VILLENEUVE LOUBET me semblent longs avant de plonger vers Le CRAU de CAGNES. De nombreux travaux perturbent ma recherche de l’aéroport de Nice précédant la promenade des Anglais. Perte d’environ 30 min sans qu’aucun automobiliste ne veuille me renseigner. Pas très sympas dans l’coin.

Enfin j’entrevois la piste cyclable qui m’amène à bon port (de NICE). Là où ma carte postale d’arrivée sera envoyée. Epreuve finale : la moyenne corniche. Ce casse-pattes de plus de 30 bornes que j’ai déjà emprunté par deux fois avec une circulation chargée notamment vers MONACO me crispe. Dans EZE, à la vue du panneau La TURBIE, aucune hésitation, je change de cap. Je donne les derniers coups de reins pour terminer l’ascencion vers ce village médiéval des Alpes-Maritimes. En haut, quel bonheur, et cette vue exceptionnelle vers la Méditerranée tant attendue. C’est trop beau !

 

Vue de La TURBIE

Vue sur MONACO et la Méditerranée

 

Il reste 12km à parcourir dont une dizaine en forte descente comportant des lacets à couper le souffle, Les freins chauffent. Je prends quand même le temps de m’arrêter pour contempler la superbe vue sur MONACO et cette mer si bleue. J’entre dans MENTON, en longeant ce long boulevard bordé de magnifiques palmiers avant d’atteindre l’hôtel de police. Il est 09h00, nous sommes le jeudi 03 septembre, 406km ont été parcouru depuis St JEAN de VEDAS. La policière de service vient de pointer mon carnet de route. Voilà, c’est terminé. Coups de fils à Maryline et à Joël LAMBERT pour confirmer mon arrivée et échanges de félicitations.

Le Port de MENTON…

La Plage

Je passe la journée à me promener dans la ville, le port et la plage avant de reprendre un TER pour NICE, un train de nuit pour PARIS qui me permet une nouvelle visite de la capitale et un TGV pour LILLE avant de rentrer à FAUMONT à vélo.

BASTILLE

REPUBLIQUE

GRANDS MERCIS à celles et ceux qui m’ont encouragé lors de cette neuvième diagonale. Et à ceux qui m’ont aidé dans sa préparation. A Bernard et Gisèle et aux saristes.